Notre péril

 

Je suis prisonnier des jours meilleurs

ceux qui me narguent de ne pas être

 

Les forces sociales m’éclatent

et j'en perds le Nord

Elles me bouleversent en chaleur

et me séparent de moi-même

 

Elles annoncent les jours nouveaux

ceux des libérations nécessaires

qui nous font porter à jamais

les vengeances de nos frères

et les rancoeurs de nos soeurs

pour achever enfin

la paix des victoires

dans la lutte des enfants

qui reprennent les histoires

qu’on leur a volées

dans l’enfance et le présent

Dans notre état des choses

 

Pleurez ne pleurez pas

Le temps nouveau s’avance

en chaleur et en danse

En refrains merveilleux

Pleurez ne pleurez plus

Tout est bien qui ne finit jamais

                                         Juillet 2007